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3e régiment d'artillerie de marine

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3e régiment d’artillerie de marine
Image illustrative de l’article 3e régiment d'artillerie de marine
Insigne régimentaire du 3e RAC
Image illustrative de l’article 3e régiment d'artillerie de marine
Insigne régimentaire du 3e RAMa

Création 1803, 1902 et 1943
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Troupes de marine
Rôle Artillerie
Fait partie de 6e brigade légère blindée de la 3e division
Garnison Camp de Canjuers
Ancienne dénomination 3e RAC
Devise À l'affut toujours, jamais ne renonce
Inscriptions
sur l’emblème
Hanau 1813
Mogador 1844
Dahomey 1892
Tien-Tsin 1900
Maroc 1908-1913
Champagne 1915
Somme 1916
LA SERRE 1918
Fezzan 1942
Sud Tunisien 1943
paris 1944
Strasbourg 1944
Équipement 8 CAESAR, 61 VAB, 2 AMX-30 D, 16 mortiers de 120, 10 canons de 20, 20 GBC 180, 4 VT4, radars NC1 40, 4 DRAC
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
deux olives aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 puis de la Croix de guerre 1939-1945
aux couleurs du ruban de la Croix de la Libération
Décorations Croix de la Libération
Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Croix de guerre 1939-1945
deux palmes
Presidential Unit Citation
Croix de la Valeur militaire
une étoile de vermeil et une étoile de bronze

Le 3e régiment d’artillerie de marine (3e RAMa) se situe sur "le rocher" à Canjuers : plus grand camp d'Europe Occidentale. Sa devise est : "à l'affût toujours, jamais ne renonce". Il appartient à l'Armée de terre française (AdT), au sein de la 3e division (3e DIV), il est le régiment d'appui feu de la 6e brigade légère blindée (6e BLB),

Il est l'héritier du 3e régiment d'artillerie coloniale créé sous le Premier Empire, à Rochefort par décret consulaire le (Napoléon Bonaparte). Il fut présent en corps constitué ou en unités isolées depuis cette date, sur presque tous les champs de bataille où la France a livré combat. Anéanti en 1940 par son sacrifice afin de retarder l'envahisseur nazi, il est recréé en 1943 par le colonel Jean Crépin (futur général), qui fit du régiment une machine de guerre au sein de la 2e division blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque. Le 3e RAMa est l'une des très rares unités de l'armée de Terre a avoir été faite Compagnon de la Libération. Il compte 12 noms de batailles brodés dans les plis de son étendard dont plusieurs se sont tenues au XIXe siècle : Hanau (1813), Mogador (1844), Dahomey (1892), Tien-Tsin (1900), Maroc (1908 - 1913), Champagne (1915), La Somme (1916), La Serre (1918), Fezzan (1942), Sud Tunisien (1943), Paris (1944), Strasbourg (1944).

Les soldats qui servent au sein du 3 sont appelés les Bigors, cela provient de « bigorneau », surnom découlant du fait que les artilleurs de Marine étaient jadis fixés à leurs batteries côtières, comme les bigorneaux sur leurs rochers. Ils se reconnaissent par leur "force d'âme", leur vaillance, leur audace, qualité maîtresse du Bigor, conjuguant excellence technique et tactique. Venus de Polynésie, des Antilles, de Guyane, de La Réunion, de métropole, ils forment ensemble la famille régimentaire.

Ils servent sur les systèmes d'armes les plus modernes : canon CAESAR, drones tactiques, postes de tir MISTRAL, radars, véhicules de la gamme SCORPION et notamment sur GRIFFON. En équipage, ils deviennent des guerriers redoutables aux côtés de leurs camarades légionnaires, spahis et marsouins. Leur audace c'est l'insolence des appuis feux face à l'ennemi sans lesquels aucune victoire n'est possible au combat.

Le 3e RAMa, des origines à la fin du Premier Empire

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Si les premières expéditions françaises outre-mer remontent aux croisades, il faut attendre le XVIe siècle pour voir se dessiner une volonté d'expansion coloniale essentiellement commerciale et privée. Après une première tentative de réforme de la Marine orchestrée par le cardinal de Richelieu, la France se dote d'un véritable outil de défense et de conquête avec des troupes d'infanterie et d'artillerie. La tradition retient 1692 comme date de création de l'artillerie de Marine sous l'impulsion de Colbert alors ministre de la Marine et Louis XIV. Cependant, c'est sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI que l'on voit apparaître une véritable artillerie de Marine. Après les tumultes de la fin de l'Ancien Régime et de la Révolution française, Napoléon Bonaparte réorganise ce corps et crée en 1803 quatre régiments d'artillerie de Marine. Ils s'illustreront durant les campagnes de l'Empire. En particulier à Lützen pour le 1er et 2e régiment et Hanau pour le 3. En 1804, l'ensemble prend le nom de « Corps Impérial d'Artillerie de la Marine ». Depuis cette date, le 3e régiment d'artillerie de Marine fait trembler l'univers par ses feux.

La création du 3 et sa participation aux campagnes napoléoniennes

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En 1804, le corps d'artillerie de la Marine devient le corps impérial d'artillerie de la Marine. Durant la période de 1804 à 1811, trois théâtres d'opérations peuvent alors être définis : l'Outre-Mer, l'Europe et le territoire métropolitain. L'artillerie de Marine participe à la bataille navale de Trafalgar le 21 octobre 1805 mais cette défaite n'empêche pas la poursuite d'une politique d'outre-mer. En effet, même si les actions de Napoléon en Europe masquent ses entreprises, les artilleurs de la Marine sont engagés de diverses manières. En 1807-1808, un bataillon d'artillerie de la Marine se joint également à l'armée expéditionnaire du général Junot et participe à la grande invasion du Portugal.

À partir de 1809, Napoléon commence à manquer d'une bonne infanterie en nombre et en qualité. Il compense cela par l'utilisation de plus en plus importante de l'artillerie en tant qu'unité d'infanterie.

En 1810, lors de sa visite des ports, l'Empereur est impressionné par la bonne tenue de l'artillerie de la Marine composée de vieux soldats et, il décide d'en augmenter les effectifs. Toutefois, le volontariat ne suffit plus, l'incorporation des conscrits réfractaires paraît être une solution. Ce mode de recrutement s'accompagne évidemment d'un très fort taux de désertion lors des déplacements des détachements. Pourtant, la campagne de Saxe 1813 fait entrer ce corps avec éclat dans l'Histoire.

En 1812 commence la campagne de Russie aussi appelée « guerre patriotique de 1812 » par les Russes. Leur principal but de guerre est la levée du blocus continental imposé par Napoléon à toute l'Europe, cette expédition tourne vite à la catastrophe lorsque les rêves de l'Empereur se brisent dans les steppes de Russie.

La Grande Guerre est taillée en pièce par l'hiver. Elle échappe de justesse à la capture et à son anéantissement lors de la bataille de la Bérézina le 27 novembre 1812, l'Empereur parvient tant bien que mal à rejoindre la Pologne. La Grande Armée est au plus mal et enregistre de lourdes pertes. Napoléon regagne alors la France à la hâte début décembre 1812 dans le but de reconstituer une armée. Dès mars 1813, il parvient à rassembler 40 000 hommes pour partir en direction de l'Allemagne, mais la majeure partie du matériel d'artillerie, soit 1 200 pièces est restée en Russie.

Face à la difficulté de lever des troupes spécialisées et pour compenser une partie des pertes effroyables subies en Russie, l'amiral Decrès, ministre de la Marine, propose à l'Empereur d'intégrer le corps impérial d'artillerie de la Marine dans la Grande Armée. L'empereur décide donc de mobiliser 12 000 artilleurs de Marine alors en garnison dans leurs ports et arsenaux.

Ainsi, le 1re régiment de Brest, le 2e de Toulon, le 3e de Rochefort et le 4e de Lorient forment la 1re division du VIe corps d'armée du maréchal de Marmont, soit quasiment la moitié de l'infanterie de ce corps. Ils ne sont désormais plus organisés en tant qu'unité d'artillerie mais en tant qu'unité de marche où ils vont se signaler en tant que tel tout au long de la campagne d'Allemagne.

Le 3e RAMa se trouve alors à Cherbourg. Les bataillons (840 hommes) sont à 6 compagnies de 140 hommes. Chaque compagnie compte en principe 88 simples canonniers, 16 canonniers de 2e classe, 16 de 1re classe, 8 caporaux, 14 sous-officiers et 3 officiers. Au début de la campagne, le 3 est à 3 bataillons, soit 2 476 hommes commandés par le colonel Butraud.

Début avril 1813, le VIe corps entre en campagne. Or, la Confédération des États allemands puisqu'alors alliée de l'Empire décide soudainement de rejoindre la coalition afin de stopper l'avancée française vers la Pologne. Alors en mouvement vers Leipzig, la division d'artillerie de la Marine connaît son baptême du feu le 2 mai 1813 à Lützen.

La campagne d'Allemagne

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En 1813, les quatre régiments d'artillerie de Marine doublent le nombre de leurs bataillons. Cette restructuration a pour but principal de pallier la pénurie d'effectif et de reconstituer un semblant de Grande Armée après la désastreuse campagne de Russie. Les trois premiers bataillons du 3 sont engagés pour participer à la campagne d'Allemagne accompagnés du 1e er six bataillons du 2e et trois du 4e, soit 20 bataillons d'un effectif de 16 895 hommes. Cette nouvelle articulation est passée en revue à Mayence par le maréchal Kellermann. Une fois l'artillerie de Marine prête à entrer en campagne, les 20 bataillons forment la 2e division de la Marine au sein du IIe corps d'observation du Rhin. Peu après son arrivée à Mayence, l'artillerie de Marine forme la majeure partie du VIe corps d'armée du maréchal Marmont. Le 3 est alors commandé par le colonel Butraud et compte 2 476 hommes. Avec le 1er, il forme la brigade Cacault de la [1]1re division commandée par le général Compans.

La bataille de Lützen
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Au mois d'avril, Napoléon lance une première offensive vers Dresde dans le but d'atteindre Leipzig puis Elster afin de rejoindre le corps du prince Eugène au Nord de la ville. Le 2 mai 1813, le régiment livre une première bataille à Lützen et enregistre avec les reliquats du corps d'armée un des faits les plus mémorables de cette campagne. En effet, sous le commandement du duc de Raguse, ces derniers forment l'aile droite et reçoivent le premier choc. Chargés par une nuée de cavaliers, ils forment le carré, avec à leur tête le général Compans. Résistants, ils subissent sept charges de cavalerie et donnent le temps au reste de l'aile droit d'effectuer son mouvement. Écrasé sous le feu, l'ennemi finit par battre en retraite.

"L'armée ennemie dirigea le feu de plus de cent cinquante pièces de canon contre mon seul corps d'armée. Mes troupes supportèrent ce feu terrible avec un grand calme et avec un remarquable courage...Immédiatement après ce feu terrible, la cavalerie ennemie s'ébranla, et fit une charge vigoureuse, principalement dirigée contre le 1er régiment d'artillerie de Marine" Maréchal de Marmont.

La bataille de Bautzen
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Le 20 mai 1813, alors que Napoléon et son armée continuaient de parcourir les routes d'Allemagne, sont stoppés par les armées russo-péruviennes. Le 3 participe à la bataille aussi appelée Wurtschen.

La bataille de Dresde
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Malgré ses effectifs relativement faibles la Grande Armée se lance à la poursuite de la coalition jusqu'à Dresde où la bataille est engagée le 26 août 1813. Aux cris de « vive l'Empereur ! », les Bigors chargent l'ennemi et le mettent en difficulté. La Grande Armée abandonne en Bohème jusqu'au 31 août 1813. La campagne se poursuit pendant l'automne, le 12 octobre, la Bavière abandonne l'alliance française. Quatre jours plus tard a lieu un choc décisif à Leipzig.

La bataille de Leipzig ou bataille des Nations
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Se déroule du 16 au 19 octobre 1813. Durant les combats, les pertes sont considérables pour les artilleurs de Marine. Le chef d'état-major du VIe corps (le général Camus de Richemont) est tué au combat. Les compagnies Les régiments de Marine, déjà très réduits en nombre, conservent leur cohésion et livrent brillamment leur dernier combat de cette campagne. « Les compagnies se désorganisaient, les bataillons pelotonnés sur eux-même ne furent plus que des amas uniformes d'où partaient encore des coups de feu et sur lesquels les officiers n'avaient d'influence qu'en restant eux-mêmes et en retenant matériellement les soldats » Capitaine Rieu.

La bataille de Hanau
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Le 30 octobre 1813, un dernier combat est mené par la Grande Armée à Hanau. Malgré les prouesses de l'artillerie et de la cavalerie lourde de la Garde, les combats restent encore indécis au soir de la première journée. L'Empereur engage alors le VIe corps du maréchal Marmont qui est amené à pénétrer dans la fournaise au petit matin du 31 octobre. Embarqué dans une marche forcée de nuit, épuisé par les kilomètres parcourus, le 3e RAMa réussit à pénétrer dans la fournaise au petit matin du 31 octobre. Les 600 hommes de l'artillerie de Marine chargent héroïquement l'ennemi à la baïonnette dans les faubourgs d'Hanau. Animés par la rage de leur précédente défaite et par la volonté de retrouver la France, les artilleurs déciment les Austro-hongrois contraints d'abandonner le terrain.

Cette brillante action permet à l'Armée française d'assurer une ouverture vers l'ouest. Par son assaut vigoureux dans la cité, le 3 acquiert sa première inscription sur son étendard : « HANAU 1813 ». Cette victoire permet à l'Empereur de poursuivre sa retraite vers la France. Pour mieux comprendre l'importance des pertes subies par le contingent d'artillerie de la Marine durant la campagne d'Allemagne, voici quelques chiffres : sur les 17 338 hommes partis avec l'Empereur, il n'en reste que 3 661 au 2 novembre 1813. Le 3 qui en avait envoyé 2 753 s'en sort avec 324 tués, 1 360 blessés et 366 prisonniers. On dénombre également 19 officiers tués. Le corps impérial d'artillerie de Marine s'illustre vaillamment durant cette campagne. Cette magnifique participation aux combats et la perte quasi-totale de ce corps restent dans les mémoires à travers les plis de notre étendard. Engagés en tant que troupe d'infanterie, il a ainsi démontré toute sa polyvalence et son abnégation propres aux artilleurs de Marine. L'Empereur accorde alors 15 croix d'officiers de la Légion d'honneur et 161 croix de chevaliers.

Le 7 novembre 1813, le 3, commandé par le colonel Bochaton passe à la 2e brigade de la 20e division avec à sa tête le général Lagrange. Les 3 brigades sont renforcées par 2 bataillons. Une catastrophe s'abat alors sur l'Armée : le typhus exanthématique. Le 21 janvier 1814 lorsque le VIe corps arrive à Verdun, la division Lagrange ne compte plus que 3 887 combattants. L'armée de Napoléon, forte d'environ 400 000 hommes au début de la campagne d'Allemagne, a perdu plus des trois quarts et ne revient qu'avec 60 000 hommes.

La campagne de France de 1814

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Les cent jours

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Les Bigors, bâtisseurs du second empire colonial (1815-1913)

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L'artillerie de Marine durant la Restauration (1815 - 1830)

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L'artillerie de Marine sous la monarchie de juillet

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Mogador 1844

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Entre la IIe République et le Second Empire

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La guerre de Crimée et le siège de Sébastopol entre 1854 et 1855

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Bataille de l'Alma

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Siège de Sébastopol

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Bazeilles 1870

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Dahomey 1892

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Tien-Tsin 1900

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Création et différentes dénominations

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  • 1803 : 3e régiment d'artillerie coloniale (Rochefort).
  • Le : 3e régiment d'artillerie coloniale (Toulon)
  • En  : 3e régiment d'artillerie coloniale portée
  • Le : renommé 310e régiment d'artillerie coloniale portée
  • Le : 3e régiment d'artillerie coloniale (Joigny), deuxième formation
  • Le : 3e régiment d'artillerie coloniale divisionnaire hippomobile
  • En : dissolution
  • En  : 3e régiment d'artillerie coloniale, troisième formation à partir des batteries du Tchad et du Cameroun
  • En  : I/3e régiment d'artillerie coloniale
  • Le  : groupe d'artillerie automotrice de l'artillerie divisionnaire de la 2e DB (Vernon)
  • Le  : I/3e régiment d'artillerie de marine, régiment d'artillerie de la 2e DB, à Verdun jusqu'en 1994.

Chefs de corps

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  • (..)
  • 1902-?: colonel Gaëtan Bonnier
  • (..)
  •  : colonel Lefant
  •  : colonel Peyrégne
  •  : lieutenant-colonel Jacquet
  •  : colonel Peyrégne
  •  : colonel Lefant
  •  : lieutenant-colonel Peltier
  •  : lieutenant-colonel Franceries
  •  : lieutenant-colonel Alfred Eugène Michel[2] (†)
  •  : lieutenant-colonel Villain
  •  : lieutenant-colonel Bidon
  • 1960 : Lieutenant-colonel Goeury
  • 1962 : Colonel Vieill
  • 1964 : Colonel Sibiril
  • 1965 : Lieutenant-colonel Legendre
  • 1967 : Colonel Pauly
  • 1969 : Lieutenant-colonel Martegoute
  • 1971 : Colonel Amoudru
  • 1973 : Colonel Delpit
  • 1975 : Colonel Laboria
  • 1977 : Colonel Allemane
  • 1979 : Colonel Nomblot
  • 1981 : Lieutenant-colonel Sandoz
  • 1983 : Colonel Soulard
  • 1985 : Colonel Cazade
  • 1987 : Colonel Jardin (**)
  • 1989 : Colonel Baldecchi
  • 1991 : Colonel Fernandez (**)
  • 1993 : Lieutenant-colonel Caplain
  • 1995 : Lieutenant-colonel Leplatois
  • 1997 : Colonel Jestin
  • 1999 : Colonel L'Hostis (**)
  • 2001 : Colonel Cuny
  • 2003 : Colonel Fournier
  • 2005 : Colonel Caiazzo (**)
  • 2007 : Colonel Rampal
  • 2009 : Colonel Renouard (**)
  • 2011 : Colonel Cluzel (***)
  • 2013 : Lieutenant-colonel Reinbold
  • 2015 : Colonel Lambolez
  • 2017 : Colonel Michel
  • 2019 : Colonel Berbain
  • 2021 : Colonel Lentz
  • depuis 2023 : Colonel de La Tousche

Le régiment dans l'entre-deux guerres

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En garnison à Charenton en 1919, le régiment est renforcé par le Ier groupe du 23e régiment d'artillerie coloniale portée dissous[3].

Le , le 3e régiment d'artillerie coloniale est transféré à Rueil et devient le 310e régiment d'artillerie coloniale portée par changement de nom. Le nouveau régiment est rattaché au gouvernement militaire de Paris[4].

Le , le 3e régiment d'artillerie coloniale est recréé à Joigny[réf. souhaitée]. Il est toujours à Joigny en 1939, rattaché à la 3e division d'infanterie coloniale dont il forme l'artillerie avec le 10e RAC[5].

Le régiment pendant la Seconde Guerre mondiale

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La 3e division coloniale, commandée par le général Falvy, est constituée des 1er, 21e et 23e RIC, du 73e GRDI, du 3e RAC et du 203e RAC. Le 3e RAC est formé de trois groupes de canons de 75[6].

Le , le 3e régiment d'artillerie coloniale divisionnaire du colonel Corniquet fait partie de la 3e division d'infanterie coloniale qui renforce le sous-secteur de Montmédy (secteur fortifié de Montmédy)[6].

La 3e DIC combat dès les premiers jours de l'attaque ennemie, dans le secteur de Dun-sur-Meuse, Stenay, Martincourt, Avioth, Breuxetc. Au nord de Verdun côte 304, de célèbre mémoire. Les temps sont changés. Décrochent définitivement : ils se sont montrés dignes de leurs pères de Verdun sur les lieux même ou ceux-ci tinrent obstinément tête à leurs ennemis[style à revoir].

Le régiment est finalement quasiment anéanti le , réduit à un groupe et une batterie après la capture du reste du régiment à Gironville. Encerclés, les restes de la division, dont les derniers artilleurs du 3e RAC, se rendent le [7].

Reconstitution

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  • Reconstitué progressivement à partir de quelques individuels ralliés au général de Gaulle dès le mois d', il participe aux opérations de la colonne Leclerc puis est intégré à la 2e DB du général Leclerc
  • en , le régiment fait route vers Témara au Maroc où il va se constituer, puis s'équiper et s'entraîner pendant de long mois. La 2e DB, le , le 3e RAC, se condense en un groupe qui prend le nom de 1er groupe du 3e RAC (1/3 RAC).
  • Au sein de la 2e DB du groupement tactique DIO (GTD).
  • En 1944, il permet l’arrêt d’une contre-attaque allemande sur Paris, pénètre le à Strasbourg, tenant ainsi le serment de Koufra. Il continue sa mission et participe, en avril, à la réduction de la poche de Royan.

Le régiment après guerre

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Un TRF1 du 3e régiment d'artillerie de marine lors d'un exercice de tir en Allemagne en 2013[8].
  • Groupe d'artillerie automotrice de l'artillerie divisionnaire de la 2e DB (Vernon depuis le 01/10/1945)
  • I/3e Régiment d'Artillerie de Marine régiment d'artillerie de la 10e DB, à Verdun au .
  • Il participe à deux mandats en Bosnie au sein de la FORPRONU.
  • À Canjuers depuis le comme régiment de manœuvre de l'école d'application de l'artillerie.
  • Régiment d'artillerie de la 6e brigade légère blindée depuis le , dont il est l’unité d’appui feux.

Participation aux missions extérieures

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Le 3e RAMa est constamment projeté aux 4 coins du monde :

  • 2003 : Martinique, Guadeloupe, Djibouti et Côte d’Ivoire
  • 2004 : Côte d’Ivoire (opération Licorne), Tchad
  • 2005 : Kosovo, Cameroun, Guyane et Djibouti
  • 2006 : Côte d'Ivoire, Polynésie
  • 2007 : Djibouti, Cameroun, Tchad, Guadeloupe, Afghanistan
  • 2008 : Kosovo, Afghanistan
  • 2009 : Afghanistan, Tchad et République centrafricaine (EUFOR puis MINURCAT)
  • 2010 : Afghanistan, Nouvelle-Calédonie
  • 2011 : Afghanistan, Djibouti, Guyane, Martinique, Côte d'Ivoire, Sénégal
  • 2012 : Tchad, Bold allagator aux États-Unis
  • 2013 : Tchad, Mali, Émirats arabes unis, Djibouti, Sénégal
  • 2014 : Burkina Faso, Mali, Tahiti, Liban
  • 2015 : Mali, Émirats arabes unis, Djibouti, Sénégal, République centrafricaine
  • 2016 : État-major en Irak
  • 2017 : Djibouti, Mali
  • 2018 : Irak (Task Force Wagram - GTA de Marine), bande sahelo saharienne, Côte d'Ivoire, EAU, Guyane, Sénégal, Gabon.
  • 2019 : Jordanie, Liban, Djibouti, Gabon.
  • 2020 : Djibouti, Mali

Le régiment aujourd'hui

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Subordinations

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Le régiment est subordonné à la 6e brigade légère blindée de la 3e division.

Composition

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Insigne d'épaule de l'artillerie de marine.
  • 1 batterie de commandement et logistique. Chargée de toutes les opérations de soutien de l’homme et des matériels (BCL).
  • 3 batteries de tir sol-sol composées à l’identique de 2 sections de tir équipées de CAESAR (155 mm) et du mortier de 120 mm, disposant de leur logistique munitions et de leur propre section de reconnaissance (B1,B3, B4)
  • 1 batterie de tir sol-air (B2) composée de 3 sections de tir MISTRAL (dont 1 sur VAB T20/13) possédant chacune 1 radar NC1-40. Cette batterie a été créée en 2010 et provient pour partie du 402e RA.
  • 1 batterie d'acquisition et de surveillance. Elle a pour vocation le renseignement opérationnel. (la B7)
  • 1 batterie de réserve, (5e Batterie). Qui a pour vocation d’assurer des missions de service public ou de sécurité dans le cadre de la défense du territoire et de participer aux missions opérationnelles du régiment (B5).
  • Regroupant près de 1000 Bigors, le régiment est composé de 5 batteries d'active. Puis de 102 Bigors de réserve répartis dans 1 batterie de réserve.
    Organisation du 3e Régiment d'Artillerie de Marine. ORBAT
  • Canon de 155 mm CAESAR.
  • GRIFFON VOA.
  • GRIFFON MEPAC (prochainement).
  • VAB ARLAD.
  • Mortiers de 120 mm.
  • VLRA PAMELA (Plateforme MISTRAL à Elingues Aérotransportable).
  • NC1-40.
  • VAB tracteur mortier.
  • VAB OBS (véhicules de l'avant blindés d'observation).
  • Radars RATAC.
  • Camions TRM 10000 .
  • GBC 180.
  • PVP.
  • NX70.
  • Black Hornet.

Stationnement

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Le 3e Régiment d'artillerie de marine est stationné au Quartier colonel Fieschi à Canjuers dans le Var (83).

« À l'affût toujours, jamais ne renonce »

Croix de Lorraine rouge et ancre sur rectangle bleu à carte d’Afrique blanche 3e RAMa. 2 canons blancs demi roue en bas. Dessin original conçu par le maréchal de logis Paul Gaubin, volontaire franco-argentin du 3e RAC.

Inscriptions sur son étendard

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

Décorations

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  • Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre de l'armée), de la Croix de guerre 1939-1945 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre de l'armée) et de la Croix de la Libération. Il a droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 reçu le , avec olive portant l'attribution à la croix de guerre 1914-1918, puis avec olive portant l'attribution à la croix de guerre 1939-1945 avec reçu . Et depuis le à celle aux couleurs de la croix de l'ordre de la Libération. Il est également décoré de la cravate bleue de la Presidential Unit Citation décoration américaine. Voir la liste des compagnons de la Libération. À l'occasion de Bazeilles le à Fréjus, le 3e RAMa a eu son étendard décoré de la Croix de la Valeur militaire au titre de l'Afghanistan, avec une étoile de vermeil. Le , il a également été décoré de l'étoile de bronze pour son engagement au Mali.
Bazeilles : la fête des troupes de Marine.

Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .

Et au Nom de Dieu, vive la coloniale.

Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.

Le champ du régiment s'intitule Sacrifice : Hier, ils sont tombés sur tous les champs d'honneur, un chant de liberté gravé au fond du cœur.

  • °*

Dans les siècles passés aux plus beaux jours de gloire, par tout le sang versé Ils ont écrit l'histoire.

  • °*

Dans les plis du drapeau au plus noir des sillons, à l'âge le plus beau Ils ont inscrit leur nom.

  • °*

Souvent ils sont tombés sur des terres lointaines, loin des êtres aimés Pour des causes incertaines.

  • °*

Et leurs tombes oubliées dans les déserts immenses, symboles d'épopées pleurent dans le silence.

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Notes et références

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  1. Jean-Baptiste Masson, chef de bataillon Paulo Saraiva, Le 3e régiment d'artillerie de Marine, 220 ans d'aventure, Canjuers, Antique artefact, , 220 p.
  2. Alfred Eugène Michel sur Mémoire des Hommes
  3. François Vauvillier et Guy François, « L'artillerie de campagne de 75 portée, 3e partie : En métropole et sur le Rhin », Histoire de guerres, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 142,‎ , p. 27-40
  4. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  5. F. L., « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  6. a et b Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille des Ardennes (10 mai - 10 juin 1940) », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-35 (lire en ligne)
  7. Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  8. Quentin Michaud, « Le 3e RAMa à l’exercice Combined Endeavor 2013 », (consulté le ).
  9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Sources et bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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